🌧️ Où relocaliser ses écoles après une grave inondation ? Faut-il les reconstruire dans les hauteurs, au risque de contrarier le fonctionnement urbain et commercial du centre-ville ? Quel programme envisager pour les nouvelles friches laissées par ces changements ? Quel avenir pour une ville installée dans un lit majeur actif ?
Ce sont les questions qui ont été abordées le 5 novembre à Blendecques, en présence des élus, de la sous-préfecture, du rectorat, de l’agence d’urbanisme, du SMAGEAa et du CEPRI.
🔹 Ateliers d’experts : vers des scénarios de relocalisation
Deux ateliers animés par le CEPRI, axés sur les impacts des inondations, ont permis de partager une même compréhension de l’aléa et d’affiner les options proposées par l’Agence d’Urbanisme du Pays de Saint-Omer. Le critère de sécurisation des personnes et de réduction des dommages a été au cœur des discussions, mais d’autres questions importantes ont permis de compléter la réflexion :
– La rapidité du retour à la normale
– L’accessibilité des sites pendant la crise et dans les jours qui suivent
– La résilience des infrastructures électriques
– La gestion des points bas nécessitant un pompage prolongé
– Les services essentiels à rétablir en priorité
– La fréquence des évacuations préventives
– L’impact psychologique sur les élèves et les professeurs
🏙️ Au-delà des écoles : une réflexion sur l’ensemble de la ville
Au-delà de la seule question des écoles, la réflexion doit désormais porter sur une nouvelle programmation de l’offre urbaine pour toute la ville. Repenser l’aménagement urbain aux risques d’inondation est un enjeu majeur pour garantir une ville plus résiliente et fonctionnelle dans les années à venir.